Sans façon

Merci, tout nous sépare, tu es un monde à part.
Une muraille jusqu’aux cimes, qui nous sert de remparts.
Qui laisse les journalistes, dans un monde bien à part,
Même vues du septième ciel, devant elles on succombe,
Tes merveilles sont des dons, qu’la turista inonde.
L’une des beautés du monde, à l’odeur si immonde,
Qu’elle en ferait pâlir, la pire des hécatombes.

Refrain

Eloigne nous donc bien, des histoires de gamins,
Qui trim’ront jusqu’au soir, pour un morceau de pain,
A partager la nuit, devant un feu éteint,
Après des heures debout, à bosser comme des chiens.
Ta merveille est sans doute, l’invention d’une boussole,
Qui permet un instant, d’échapper de ton sol,
Où tous les droits de l’homme, mènent une course folle,
A la recherche de mieux… ton espoir nous désole.

Refrain

Penses-tu pouvoir encore, d’hypocrisie muette,
Dévaluer l’argent, en agent malhonnête,
Economistes lents, ou indigènes si bêtes,
Pensant pouvoir tous nous… manger à la baguette.
Heureux sont ceux qui peuvent, croire en autre vision,
Astiquant un bouddha, mieux de toute façon,
Qu’astiquer un gamin, dans un pays voisin,
Où toute philosophie, tiendra en « c’est combien ? ».

Refrain

Refrain :

Si tes yeux « mi ouverts », justifient ta vision,
Devons-nous à genoux, implorer ton pardon ?
Nos idées si nouvelles, vieilles d’un bon siècle au fond,
Nous poussent à t’accueillir, en « merci, sans façon ».