Dans ton plus simple appareil

Sans doute meilleure à la marelle
Aux rires, aux yeux couleur pastel, souvenirs…
Quand Panurge ouvre son ombrelle
Il urge que tu peignes tes yeux, que tu aimes le pire.
Ris ! Mails, courriers ou simple appel ;
Cligne les yeux à ceux que tu fais rougir.
Et fonds ton teint dans la masse, belle ;
Quand mon cœur face à la raison, se prive d’un si beau sourire, je n’y peux rien.

Mais quel beau tableau en vitrine ;
Du Picasso, des ongles noirs à la lime.
Ne lésine-pas sur la tenue ;
Affirme, invente les histoires, exulte sans retenue.
Maux dits, qu’t’on rêve est trop sublime ;
La frange aux francs, j’ai l’idée noire qui s’imprime.
Que ton odeur, ta couleur, nue ;
N’inspirent que les faveurs d’un soir, je les inspire sans retenue, tu n’y peux rien.

Refrain

Amour amer et délaissé ;
En solitude, élève ta vie, sans regrets
Encaisse-le choc, non la monnaie,
Nuits douces douleurs aseptisées, en bon patient bientôt soigné ;
Tes vœux tes rêves de Morphée, Fut-il possible de rêver ;
On n’y peut rien.

Refrain

Refrain :

Montre-moi ton vrai naturel, et tes maux, belle,
Tes traits au pinceau, ton intérieur sans voile même,
Ouvre-moi les portes de ton pays, des merveilles,
Nulle ne t’est pareille, dans le plus simple appareil.